Roxanne Varza, Américaine et « french start-up lover »

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Américaine de 29 ans, cette jeune femme s’est donnée pour mission de faire connaître les start-up françaises outre-Atlantique. Une personnalité rare qui mérite un coup de projecteur.

Classée parmi les 30 femmes de moins de 30 ans qui comptent dans les nouvelles technologies par Business Insider, site américain de référence pour l’information technologique, Roxanne Varza a déjà de nombreux accomplissement à son actif. Aujourd’hui responsable des relations avec les start-up françaises au sein de Spark, l’incubateur de Microsoft à Paris, elle est chargée de transformer les idées de ces jeunes pousses françaises en prototypes.

Ses multiples expériences professionnelles tant aux Etats-Unis qu’en Europe ont conduit à faire d’elle une « start-up lover », comme elle aime à se définir. Son aventure entrepreneuriale commence à San Francisco, où elle travaille pour l’AFII (Agence Française pour les Investissements Internationaux). Elle y accompagne alors les start-up de la Silicon Valley qui souhaitent investir en France. Puis en 2009, elle se lance dans la création d’un blog, Techbaguette.com, où elle s’applique à faire connaître les start-up françaises auprès des investisseurs anglo-saxons. Forte de cet investissement tant personnel que professionnel, elle devient rédactrice en chef de Techcrunch France (aujourd’hui fermé). En 2011, elle rejoint le continent européen, et cultive son expérience dans le e-commerce londonien.

Parallèlement à sa passion pour l’entreprenariat high-tech français, Roxanne Varza milite pour la promotion de la mixité dans les entreprises technologiques. Elle fonde ainsi en 2010 l’association Girls in Tech Paris avec Mounia RKHA, dont le but est de donner de la visibilité aux femmes dans les nouvelles technologies.

Luttant contre une culture économique française bridée par la trop grande importance donnée à l’échec professionnel, cette jeune américaine est également co-organisatrice de FAILCON à Paris. Ces conférences consacrées à l’échec entrepreneurial ont pour objectif de dédramatiser cette épreuve que connaissent souvent les start-up. Le prochain FAILCON se tiendra le 17 avril prochain, et aura notamment pour invités Olivier MATHIOT (co-fondateur de Priceminister) et Fred MAZZELLA (fondateur et président de Blabla Car).

Roxanne Varza nous prouve ainsi par son engagement auprès des start-up françaises que la France a encore un bel avenir devant elle, mais que pour cela, elle se doit de soutenir ses jeunes entrepreneurs bourrés de talent.

Collectif Au Top La France
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Le luxe et la France, une relation consubstantielle

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Véritable atout pour la France, le secteur du luxe contribue grandement à son rayonnement ainsi qu’à ses exportations. Indissociable, le luxe et la France entretiennent une interdépendance forte.

Le secteur du luxe concerne un vaste champ de produits et services comme la mode, les arts de la table, l’horlogerie, la maroquinerie et accessoires, les parfums et cosmétiques, la joaillerie et bien d’autres. Il représente en France un chiffre d’affaires de 39,6 milliards d’euros en 2013 pour 47 000 emplois directs, 165 000 emplois au total et surtout 86% de ventes sont réalisées à l’export. Véritable moteur, le luxe ne connaît pas la crise avec une croissance de 7,3 % par an depuis 20 ans.

Le luxe envoie un message universel de raffinement, d’excellence et d’élégance. Tout est atypique dans cette industrie dont la France est aujourd’hui le leader mondial. Ce secteur est dominé par de grands groupes majoritairement français tel LVMH, Kering ou Hermès ainsi que de très nombres marques prestigieuses. Évidemment, d’autres groupes et marques existent et ne sont pas français tel Richemont (Suisse), Gucci Groupe (Italie) ou Ralph Lauren (États-Unis). Pourtant, les marques françaises bénéficient d’une situation particulière.

Les maisons de luxe se nourrissent d’histoires afin d’asseoir leur légitimité et promouvoir leur savoir-faire. Un grand nombre de PME, TPE et artisans, travaillent depuis des générations pour créer des produits et services hors normes, innovants, et sans concessions. C’est grâce à cet héritage que les marques françaises bénéficient d’une notoriété et d’une image sans pareil dans le monde entier, permettant d’obtenir une légitimité à vendre des produits haut de gamme dans des tranches de prix élevées. Véritable avantage concurrentiel, l’acceptation des prix élevés permet à cette industrie de ne pas être en concurrence avec les produits en prévenance des pays émergents.

Parallèlement, la France permet elle aussi à ces marques de briller. Plus que le produit ou le service, le luxe se veut irréprochable, de la conception au service après-vente, en passant par la vente. C’est sur ce dernier point que notre pays joue un rôle important. Avec la multiplication des marques de luxe et l’arrivée progressive d’acteurs en provenance des pays émergents, l’expérience d’achat est plus que jamais essentielle. De nombreux clients, notamment étrangers, désirent, plus que d’acheter un sac, acheter ce sac dans un cadre idyllique avec des prestations hors-norme. On pense par exemple à l’architecture parisienne des boutiques de luxe ou aux châteaux pour les vins et spiritueux, tout est symbolique et la valeur ajoutée par rapport à un centre commercial moderne est certaine.

Oui, le luxe et la France se nourrissent mutuellement, et cet avantage concurrentiel permet à notre pays de continuer à briller dans ce domaine très important pour notre économie. Il faut vendre des produits et services que désirent les clients, et le monde désire du « fabriqué en France » pour les produits ce luxe.

Collectif Au Top La France
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Stoppez l’expatriation, faites revenir nos jeunes !

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Nos jeunes s’expatrient. Ils fuient la morosité ambiante des français, devenue célèbre outre-manche. Finis le french cancan, les cafés joviales, le Lido et la grande époque des soirées parisiennes. Nos jeunes, actifs, ne veulent plus vivre dans un pays où l’immobilisme et le pessimisme sont devenus un art de vivre.

La mondialisation implique naturellement une compétition à l’échelle planétaire pour les jeunes talentueux. Et la France ne figure malheureusement pas parmi les marchés du travail les plus attractifs. La Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris affirme que « devant d’évidents signes d’une mobilité accrue des jeunes, des cadres dirigeants de grands groupes, des grandes fortunes ou d’entrepreneurs, des observateurs français s’inquiètent de ce qui pourrait s’apparenter à une hémorragie ». Les chiffres ont été rendus publics : le nombre de français expatriés croit chaque année de 3 % à 4 %, ce qui équivaut environ à 70.000 personnes par an.

Les causes de cet exode discret sont sans aucun doute à rechercher dans les conséquences de la crise financière et des temps économiques troublés. Les français de l’étranger, alors qu’ils étaient 27 % à souhaiter rester plus de 10 ans hors de France, sont aujourd’hui 38 % à ne pas envisager de retour au pays. Les conditions et la qualité de vie, notamment pour les « cerveaux », peuvent parfois être bien supérieures à l’étranger que chez nous. La recherche, c’est bien connu, est régulièrement désavouée et très peu financée dans notre pays en comparaison avec nos amis anglo-saxons. Quand un chercheur débutant va gagner 51.000 euros par ans en Norvège, il ne gagnera que 28.000 euros en France.

La fuite des cerveaux est la conséquence naturelle de ces écarts. Le problème est déjà sévère lorsque l’on regarde les statistiques des expatriations. Il est encore très largement accru lorsque l’on sait que ce sont les mieux formés et les futures élites qui s’échappent.

Collectif Au Top La France
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Magellium, une PME dynamique positionnée sur un secteur à haute valeur ajoutée

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Située à Ramonville Saint-Agne à proximité du pôle économique spatial de l’agglomération toulousaine, Magellium a été fondée en 2003 par Jean-Pierre Madier et Patrice Berranger.

Positionnée sur la défense, le spatial et la santé, la PME toulousaine produit des études et des systèmes de traitement du signal et de l’image, de géomatique, de robotique et de systèmes intelligents pour des clients aussi prestigieux que Centre National des Etudes Spatiales (CNES), l’Agence spatiale européenne (ESA), l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN), la Direction Générale de l’Armement (DGA), Astrium et Thales.

Les domaines d’applications pour les technologies de Magellium sont situés principalement dans les secteurs de la sécurité et de la santé. Il s’agit de programmes vidéo et robotique pour l’aide au maintien à domicile des personnes âgées dépendantes, de la mise en place de systèmes de géolocalisation des risques d’incendie et de systèmes mobiles de suivi des mélanomes par exemple.

Au cours de ces dernières années, Magellium a connu une croissance exponentielle. La PME a inauguré une antenne à Paris en 2009 et a ouvert en 2010 une filiale au Royaume-Uni afin de s’ouvrir à de nouvelles perspectives commerciales.

L’entreprise compte à l’heure actuelle environ 200 employés et espère effectuer 25 millions d’euros de chiffre d’affaires à la fin de l’exercice 2014, contre 110 salariés et 9 millions d’euros de revenu annuel enregistré en 2009.

Elle représente un exemple de développement pour les PME française dans la mesure où elle a toujours privilégié un développement linéaire et un parfait équilibre entre ancrage local et développement à l’international.

Il est du devoir des autorités publiques, locales comme nationales de promouvoir ces exemples de réussite contribuant au redressement de l’économie française.

Collectif Au Top La France
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Le Centre Européen des textiles innovants à Tourcoing

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La filière textile, sinistrée dans les années 60 a connu une évolution majeure au niveau du domaine du textile technique, où les entreprises font tout pour se réinventer. Leurs innovations en R&D trouvent de nombreux champs d’application à l’heure actuelle. C’est à cet effet qu’a été créé le centre européen des textiles innovants en 2012.
Ce centre a vocation à répondre à l’explosion de la demande en textile innovant. C’est le plus important projet européen en la matière permettant la mutualisation d’équipes de chercheurs pluridisciplinaires.

L’objectif est d’offrir aux entreprises le meilleur de l’innovation textile pour repenser ou inventer des produits. Mettre à la disposition des chercheurs et des entreprises des équipements ultra perfectionnés pour du filage et de la technologie non tissée.
Le textile n’a jamais eu autant de débouchés car son champ d’application concerne toute l’industrie notamment la santé, les transports, la plasturgie et l’électronique.

Collectif Au Top La France
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Succès des industries culturelles et créatives en France

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Le monde de la culture et de la création peut s’affirmer comme un véritable vecteur économique pour notre pays et doit être envisagé comme un levier de développement économique. La politique publique va en ce sens, relayée par la ministre de la culture Aurélie Filippetti qui affirmait encore récemment « Il n’y aura pas de redressement productif sans redressement créatif et il faut aussi valoriser pleinement les externalités positives de la culture afin de montrer que l’investissement créatif contribue à la croissance économique, à l’emploi et à l’image de notre pays ».

L’industrie culturelle regroupe la musique, le cinéma, l’animation, l’édition, les jeux vidéo, le marché de l’art, le spectacle vivant…. Si l’on en croit le rapport d’Ernst & Young de novembre 2013, les différents secteurs représentent plus de 61 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 5% de l’emploi total français (1,2 millions de personnes) de manière directe ou indirecte. Un rapport conjoint des ministères de l’Economie et de la Culture de décembre 2013 mesurant l’impact des ICC sur l’économie française vient corroborer ces chiffres et révèle que le secteur contribue à hauteur de 57,8 milliards d’euros au PIB (valeur ajoutée). Le rapport établit également une corrélation positive entre présence d’une activité culturelle et développement socio-économique d’un territoire, c’est donc un vecteur de dynamisme. De plus, si l’on en croit les chiffres du cinéma, de l’animation et de la musique française à l’étranger, le secteur s’exporte bien à l’international.

Même si cette industrie reste encore majoritairement soutenue par de l’argent public, on peut désormais en mesurer le retour sur investissement et il semble positif. L’industrie culturelle française est un donc un secteur dynamique au poids économique avéré qu’il faut continuer à encourager.

Collectif Au Top La France
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Le French Dream : les nouvelles start-up du numérique

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Si la crise touche malheureusement en France de nombreux secteurs, il en est un qui lui reste insensible : le secteur de l’économie numérique. Véritable poule aux œufs d’or en constante évolution sur les quinze dernières années, ce secteur permet à une jeune entreprise de connaitre les taux de croissance les plus rapides et de rapidement s’imposer en leader de marchés de niches, pour peu qu’elle soit la plus innovante de toutes…

Car si l’économie numérique est extrêmement dynamique, elle est le lieu de confrontation d’une multitude de jeunes entreprises créatrices voulant marcher dans les pas de leurs champions, Dailymotion, Criteo ou plus récemment Ymagis. Et si les exemples choisis sont tous français, ce n’est pas par hasard, le pays tient en effet une place de choix dans le secteur.

En effet, la France, d’ores et déjà réputée internationalement pour la formation et la qualité de ses ingénieurs, prouve une nouvelle fois que dans le domaine de l’innovation, elle n’a de leçon à recevoir de personne. Et pour cause, elle trône en 2013 à la première place du classement annuel des start-up à forte croissante du célèbre cabinet d’audit et de conseil Deloitte pour la quatrième année consécutive.

Un nouveau partenariat public/prive

Entre 2012 et 2014, les pouvoirs publics – via le nouveau poste de Ministre délégué en charge des PME, de l’Innovation et de l’Économie numérique, confié à Fleur Pellerin – va apporter un fort soutien à ce secteur qui, bien que dynamique, se plaint d’un manque de synergie publique/privée. Des efforts ont été remarqués : visite du président et de certains membres du gouvernement à la Silicon Valley, réforme de la législation favorisant le Crowdfunding, création de la plateforme de rencontre des acteurs du numérique français – la FrenchTech – qui contribue activement à la croissance et au rayonnement du numérique français.

Une initiative publique aura rarement été aussi appréciée par le secteur privé que celle dirigée par Fleur Pellerin, en témoigne le fort soutien de la profession pour le maintien de la ministre au lendemain de la démission du Premier Ministre Jean-Marc Ayrault.

Un statut privilégié

Durant cette même période, de nombreuses réformes ont été mises en place afin de soutenir la création et le développement des start-up françaises. Parmi les plus emblématiques on retrouve la simplification du régime de taxation des plus-values – avec notamment un régime incitatif pour les jeunes entreprises innovantes (JEI) – et l’extension du statut des JEI au secteur du marketing et du design, la mise en place du Pass’entrepreneur numérique – qui fournit aux entrepreneurs un accompagnement dans leurs démarches administratives – ainsi qu’un droit à la seconde chance pour les entrepreneurs en liquidation judiciaire. À ces réformes politiques est venu s’ajouter un élargissement des moyens de financement : l’Etat français peut subventionner jusqu’à 100 000 euros pour la recherche et développement des entreprises, ce sont au total près d’un milliard d’euros qui ont été versés en 2011.

Collectif Au Top La France
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La fuite des cerveaux n’aura pas lieu : Arno est de retour à Paris !

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Qui a dit que la France était has been ? Pas Arno en tout cas, qui contemple, majestueusement fiché au sommet d’un immeuble parisien du XVIIIe, l’exécution qui a lieu sur le parvis de Notre-Dame… Oui, l’intrigue du prochain Assassin’s Creed Unity se déroulera dans les rues d’un Paris sombrant dans la révolution française. Après Damas, Florence et Boston, c’est sur Paris que les yeux de millions de joueurs seront rivés. En effet, on estime que 30 à 35 millions de personnes ont joué à Assassin’s Creed dans le monde, et ce chiffre ne concerne que le premier volet de la saga, qui, au passage, a été écoulé à plus de 8 millions d’exemplaires ! N’oublions pas également les millions de téléchargements illégaux qui ont hissé le jeu au 3e rang des jeux les plus piratés au monde en 2008. Une aubaine pour le studio Ubisoft, qui dépasse souvent les 1000 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel… Et une aubaine pour la France ? Assurément ! La qualité époustouflante des graphismes d’aujourd’hui, couplée à un respect de la réalité historique, font que chaque partie de jeu relève du tourisme, dont on oublie qu’il est virtuel. Les scénarios ficelés de la saga Assassin’s Creed, toujours empreints de mystère, ont piqué la curiosité des joueurs à travers le monde. Aujourd’hui, nombre de joueurs connaissent par cœur la carte du Boston du XVIIIe par cœur, et n’ont de cesse de se rendre sur place afin de constater les changements… Les goodies se multiplient et s’arrachent. Quoi de mieux qu’un jeu vidéo, premier média culturel mondial, pour redorer le blason de notre pays et susciter un peu d’enthousiasme ? Nous devons profiter de cette aubaine et à cette occasion, susciter une prise de conscience sur le secteur du jeu vidéo en France.

Bien heureusement, un début de prise de conscience a eu lieu. L’Assemblée Nationale a adopté en 2e lecture, au mois de décembre 2013, la réforme du crédit d’impôt Jeux vidéo (CIJV) dans le cadre du Projet de Loi de Finances rectificatives 2013. Cette réforme a pour objectif de garder une industrie du jeu vidéo compétitive, tout en évitant la fuite des cerveaux. En effet, c’est bien à l’étranger, au Canada, que se trouve le plus grand studio de production d’Ubisoft, qui est pourtant une société française… La France, très gros producteur de jeux vidéo, talentueuse et innovante, doit prendre soin de cette industrie aux 1000 avantages : industriels, culturels, touristiques… Forte de 5000 emplois en France, l’industrie française du jeu vidéo compte des noms importants, comme Ubisoft dont nous venons de parler, qui possède des studios à Paris, Montpellier et Annecy, mais aussi Arkane Studios à Lyon, ou Quantic Dream à Paris.

Le choix de Paris par Ubisoft doit sonner comme une prise de conscience : notre histoire, notre culture et notre capitale ont un attrait. Prenons-en soin !

Collectif Au Top La France
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La France : Pays du financement participatif

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En février 2014, Fleur Pellerin – alors Ministre déléguée chargée des petites et moyennes entreprises, de l’innovation et de l’économie numérique – annonçait l’assouplissement du cadre juridique pour le financement participatif. Cette prise de conscience au sommet sur les enjeux économiques d’un tel système vient en appui de cette France énergique et entrepreneuse, où de multiples talents peuvent être valorisés.
Le financement participatif est une méthode de financement qui permet à qui veut, de prendre part à un projet auquel il croit, et d’y participer en le finançant par des prêts, des dons ou de la production communautaire.

Le fonctionnement est simple : le porteur de projet soumet son dossier de levée de fonds via une plateforme de financement participatif, il est ensuite publié pour une visibilité optimale auprès des épargnants. Ces derniers sélectionnent alors leur projet « coup de cœur », et entrent en contact avec l’entrepreneur.

Un système alternatif et innovant qui connaît un engouement massif. Et pour cause, il encourage les entrepreneurs à se lancer dans leur projet, et il incite la contribution citoyenne au monde économique français par la création d’une véritable communauté autour de projets performants dont la France regorge.

En 2013, la collecte en France représente 78 millions d’euros selon l’association Financement participatif, soit trois fois plus qu’en 2012. Le financement participatif s’impose comme un formidable levier de croissance, de création d’emplois et de mobilisation citoyenne pour l’économie française.

Nous nous souvenons de la révélation du chanteur Grégoire par la plateforme « MyMajorCompany », mais le financement participatif ne s’arrête pas au monde culturel. Dans tous les secteurs, des centaines d’entreprises françaises se sont lancées dans l’aventure; si bien que de nombreuses plateformes sont lancées régulièrement. C’est le cas d’Ulule, qui est aujourd’hui devenu le premier site de financement européen, ou encore de KissKissBankBank qui a permis la création de 8000 projets environ.

“ En France, nous voyons tous les jours de centaines de projets proposés sur nos plateformes. Notre pays regorge de talents qui méritent d’être soutenus et ce système leur permet de réaliser des projets formidables. » rapporte un employé de la société Wiseed qui compte 25 000 membres.
En cette période de crise, ces initiatives sont un moteur alternatif à la relance de l’économie française et une incitation à la réussite.

Le gouvernement s’est engagé il y a quelques mois en faveur de cette initiative. C’est un message fort adressé aux acteurs économiques, entrepreneurs français ou simples citoyens prêts à s’engager dans le développement de projets d’avenir. La contribution citoyenne semble être une ouverture à de belles réussites françaises qui cherchent acquéreur.

Collectif Au Top La France
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Le modèle de l’entrepreneur : un serial-créateur indispensable au dynamisme de la France

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Développé par Joseph SCHUMPETER au début du XXe siècle, suscitant l’intérêt depuis les années 70, incarné par des personnalités de l’innovation telles que Bill GATES et Mark ZUCKERBERG, la figure de l’entrepreneuriat est un véritable succès. Porté aujourd’hui en France par une nouvelle génération conquérante, il défend à la fois un nouveau modèle économique et une autre vision de la société.

C’est en 1911 dans son ouvrage Théorie de l’évolution économique, que l’autrichien Joseph SCHUMPETER théorise pour la première fois sa thèse sur l’entrepreneur. Incarnation du pari de l’innovation et du processus de « destruction créatrice », l’entrepreneur est celui qui a une vision, qui assume le risque, et qui devient ce qu’il est en réalisant son projet. Privilégiant l’avenir à l’état présent, il est résolument tourné vers la création de valeur.

Dans un environnement économique globalisé, où l’innovation et la flexibilité sont des facteurs clés de réussite, le modèle de l’entrepreneur est plus que jamais un gage de succès. En France, les entrepreneurs du XXIe siècle sont plus nombreux, plus diplômés mais aussi plus jeunes. Dans une époque résolument impactée par le numérique, ils militent pour une réinvention du modèle de l’entrepreneuriat : un modèle fondé sur une culture horizontale, sur la collaboration entre co-fondateurs.

Résolument tournés vers l’avenir, ces jeunes entrepreneurs se heurtent cependant à une société française engluée dans le présent. Dans un pays où la promotion du risque et la culture entrepreneuriale sont trop peu développées, où l’échec professionnel outrepasse le désir de création, où le principe de précaution domine l’esprit d’entreprendre, l’audace doit affronter l’immobilisme. Dans une société où l’économie est vue uniquement à travers l’investissement matériel, l’investissement immatériel – celui des idées et de la création – doit être valorisé. Là où le savoir est privilégié par rapport à l’expérience, ces deux caractères doivent être associés.

Une France qui réussit doit promouvoir le modèle de l’entrepreneur. Parce que un entrepreneur, c’est de l’audace, de la création, de l’innovation. C’est une France qui ose, et qui gagne.

Collectif Au Top La France
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